📍 Dans les coulisses de la Guerre Froide se jouait une autre bataille, plus mystérieuse encore : la traque des OVNIs par l’Union Soviétique. Récemment, des révélations stupéfiantes du général de division russe à la retraite Vasily Yeremenko ont levé le voile sur des expériences secrètes menées dans les années 1980 pour » évoquer » des objets volants non identifiés. Ces opérations, qui rappellent étrangement les récentes déclarations de l’agent américain Luis Elizondo démontrent que le phénomène OVNI était pris très au sérieux par l’armée soviétique, allant jusqu’à le considérer comme une potentielle menace à la sécurité nationale. Plongez avec nous dans cette fascinante page d’histoire où science, espionnage et paranormal s’entremêlent au cœur de l’empire soviétique.
En savoir plus :
■ Alien Nation: USSR and UFOs | Alien Nation : l’URSS et les OVNIs.
Le KGB et le ministère de la défense soviétique disposaient d’unités spécialisées dans la collecte et l’analyse d’informations sur les activités paranormales. Des experts militaires prétendaient même savoir comment « convoquer » les ovnis et entrer en contact avec eux.
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev s’est récemment vu poser une question inhabituelle. Un correspondant de Ren TV lui a demandé s’il était vrai qu’il avait reçu un dossier classifié contenant des informations sur les ovnis en même temps qu’une mallette nucléaire lorsqu’il était président. L’ancien président a répondu par l’affirmative, ajoutant qu’on lui avait présenté un rapport des services secrets dont la mission était de contrôler les extraterrestres sur le territoire russe. Ne voulant pas créer de panique, Medvedev a refusé de répondre à la question de savoir si de nombreux extraterrestres vivaient parmi nous.
Le Premier ministre a alors suggéré aux personnes intéressées par le sujet de regarder une « chronique documentaire » intitulée « Men in Black ». Bien sûr, on peut considérer cela comme une plaisanterie. Plus sérieusement, tant en URSS que dans la Russie d’aujourd’hui, le sujet des ovnis et autres phénomènes paranormaux était et reste confidentiel. Et aucun fonctionnaire n’en parlera jamais publiquement.
Les experts qui n’occupent plus de postes à responsabilité disposent d’une plus grande marge de manœuvre et sont tout à fait disposés à parler. D’anciens hauts responsables militaires soviétiques ont récemment décidé de lever le voile sur le mystère des OVNI. Les révélations ont eu lieu à la fin du mois de mars, lors de la conférence Zigel Readings, qui porte le nom de Felix Zigel, un astronome et mathématicien soviétique largement considéré comme le fondateur de l’UFOlogie en Russie. Cet événement bisannuel se tient à Moscou depuis plus de 20 ans et est consacré à l’étude des phénomènes paranormaux.
Pendant de nombreuses années, les rapports d’observations d’OVNI ont été traités en URSS comme de la science-fiction ne méritant pas l’attention de scientifiques sérieux. Seuls quelques passionnés, comme Felix Zigel, ont compris que ces faits nécessitaient une étude sérieuse. Dans les années 1960, il a donné de nombreuses conférences publiques sur le sujet, ce qui a incité de nombreux volontaires à participer à la collecte d’informations sur les objets volants non identifiés.
Le tournant dans l’attitude des autorités à l’égard des OVNI est intervenu en 1978, lorsque des centaines, voire des milliers, de personnes à Petrozavodsk ont été témoins pendant plusieurs heures d’un étrange objet lumineux dans le ciel. Les services d’urgence locaux ont été inondés de lettres et d’appels de citoyens effrayés. Même les pays voisins ont demandé à l’Union soviétique d’expliquer le mystérieux exercice militaire qu’elle organisait.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été une lettre de l’académicien Anatoly Aleksandrov, le père fondateur des centrales nucléaires soviétiques, déclarant que ce serait une erreur de continuer à ignorer cette question et qu’il était nécessaire de mettre en place des programmes spéciaux pour étudier ces phénomènes. La source de cette histoire est Vasily Yeremenko, un major-général du FSB à la retraite, académicien à l’Académie des questions de sécurité, de défense et d’ordre public. Lorsque Aleksandrov a formulé cette demande, Yeremenko était responsable de la division du KGB chargée de superviser l’armée de l’air et la construction aéronautique. C’est à cette division qu’a été confiée la tâche de collecter tous les rapports d’observation d’OVNI.
A cette époque, a déclaré Yeremenko à RIR, les rapports sur de nombreux incidents paranormaux s’étaient accumulés. Les unités des troupes de missiles ont même reçu des instructions sur le comportement à adopter en cas d’observation d’un OVNI. Il était essentiel de ne pas agir d’une manière qui pourrait créer l’occasion d’une agression de représailles.
Au début des années 1980, une expérience visant à « convoquer » un OVNI a été organisée sur un champ de tir militaire dans la région d’Astrakhan. Les experts s’étaient alors rendu compte que les ovnis étaient fréquemment observés dans des zones de « tension accrue », par exemple lors d’essais d’armes ou lorsque beaucoup de matériel militaire était rassemblé dans une même zone.
« On peut dire qu’au cours de cette expérience, nous avons appris à convoquer un OVNI. Pour ce faire, le nombre de vols effectués par les avions de combat a fortement augmenté et le matériel a beaucoup bougé. Les ovnis sont alors apparus avec une probabilité de près de 100 % », a déclaré M. Yeremenko. Selon lui, la plupart d’entre eux ressemblaient à des sphères lumineuses.
Avec le temps, tous les participants à l’expérience se sont tellement habitués à ces phénomènes qu’ils les ont considérés comme allant de soi. Certains ont même essayé d’entrer en contact avec ces objets. « Cela se passait comme suit : une personne au sol agitait les bras, deux fois vers la droite et deux fois vers la gauche. La balle dans le ciel réagissait en se balançant deux fois à droite et deux fois à gauche. Nous ne savions pas comment expliquer cela », poursuit Yeremenko.
En fin de compte, les militaires et les scientifiques qui ont participé à l’expérience sont parvenus à trois conclusions principales. Premièrement, il pourrait s’agir de phénomènes naturels que la science moderne n’est pas encore en mesure de décrypter. Deuxièmement, il pourrait s’agir d’équipements de reconnaissance américains ou japonais. Enfin, il pourrait s’agir d’objets extraterrestres.
De nos jours, les OVNI ont été relégués aux pages des tabloïds à sensation. C’est pourquoi, selon Yeremenko, les scientifiques sérieux n’osent pas faire connaître leur attitude à ce sujet et restent silencieux. Lors de conversations privées avec des pilotes et des cosmonautes, il a plus d’une fois entendu des histoires d’OVNI, mais ils ne veulent pas en parler publiquement. Pourtant, l’expert est convaincu que cette question doit être prise au sérieux car il s’agit d’une question de sécurité.
Source : Russia Beyond par Svetlana Smetanina
Sur le mème sujet :
■ OVNI : Le retour d’Elizondo et la Conférence de la Society for UAP Studies.
■ Luis Elizondo on unidentified aerial phenomena, extraterrestrials and the Pentagon’s UFO programme.
■ Dossier | Les Observations d’OVNIs les Plus Mystérieuses en Russie : De Petrozavodsk à la Tunguska. By Planet Actus. 🪐
🛸 Ufo Planet Actus Sightings Investigations 👽
🪐 Planet Actus True News Letters 🗞
💻 Planet Actus.com 🪐
[…] 👽 L’URSS et les OVNIs : Quand le Kremlin chassait les soucoupes volantes. […]