Alerte Rouge : L’eau en Bouteille, un Cocktail de Plastique Invisible : êtes-vous exposé à des substances toxiques sans le savoir ?

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Le plastique, un cheval de Troie dans une ressource vitale.

✍️ L’eau en bouteille, souvent perçue comme une alternative plus pure et plus sûre à l’eau du robinet, cache une réalité inquiétante. Des études récentes révèlent une contamination alarmante par des particules de plastique invisibles, posant des risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement. 🌳

Les faits alarmants.

Selon une étude publiée par Sciences et Avenir, l’eau contenue dans les bouteilles en plastique est contaminée par des microplastiques et des nanoplastiques. En moyenne, un litre d’eau en bouteille contient environ 325 particules de plastique. Ces particules proviennent principalement du processus d’embouteillage et de la dégradation des bouteilles elles-mêmes.

Une enquête menée dans onze pays européens a révélé que 63 % des échantillons d’eau en bouteille contenaient des polluants éternels. Ces substances, souvent invisibles à l’œil nu, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine, notamment des perturbations endocriniennes et des risques accrus de cancers.

Comparaison avec l’eau du robinet.

Les consommateurs qui choisissent l’eau en bouteille pour éviter les contaminants de l’eau du robinet pourraient être surpris d’apprendre que l’eau du robinet est souvent moins contaminée par les microplastiques. Une étude canadienne a montré que ceux qui boivent de l’eau en bouteille ingèrent 20 fois plus de plastique que ceux qui consomment de l’eau du robinet.

Les dangers des nanoplastiques.

Les nanoplastiques, en particulier, sont préoccupants en raison de leur capacité à pénétrer les barrières biologiques et à s’accumuler dans les organes. Une étude récente a révélé que les bouteilles d’eau en plastique contiennent en moyenne 240 000 fragments de plastique par litre, une concentration 10 à 100 fois plus élevée que les estimations précédentes.

Conclusion.

La contamination par les plastiques dans l’eau en bouteille est un problème de santé publique majeur qui nécessite une attention urgente. Les consommateurs doivent être informés des risques potentiels et encouragés à rechercher des alternatives plus sûres, comme l’eau du robinet filtrée. Les gouvernements et les industries doivent également prendre des mesures pour réduire la pollution plastique et protéger la santé publique. 🍶

En savoir plus :

■ [Sciences et Avenir] L’effrayante contamination dans les bouteilles en plastique : L’eau que nous buvons est polluée par des particules invisibles de plastique issues de l’activité humaine. Et logiquement, elle l’est encore plus quand elle est contenue dans une bouteille en plastique. (Réservé aux abonnés]

■ [Presse Citron] Eau en bouteille : êtes-vous exposé à des substances toxiques sans le savoir ? L’image immaculée de l’eau en bouteille se trouble à la lumière de récentes découvertes scientifiques.

Ce n’est pas la première fois que le sujet revient sur la table et même l’eau du robinet est concernée. Nos confrères de Radio France ont rapporté la semaine dernière les résultats d’une enquête qu’ils ont menée en France métropolitaine. Sur 89 échantillons testés : « 43 % contiennent des PFAS. 27 échantillons révèlent des PFAS interdites ou classées comme cancérogènes, dont cinq à des niveaux préoccupants » peut-on lire dans leur article. Plutôt inquiétant, étant donné l’extrême toxicité de ce groupe de composés chimiques.

L’alternative, préférée par de nombreux consommateurs, l’eau en bouteille, ne s’avère pas être une panacée. Si la publicité nous en envoie une image souvent très positive et synonyme de pureté, la réalité est toute autre. Un groupe de chercheurs qataris appartenant au campus Weill Cornell Medicine à Doha ont publié au mois de janvier une étude dans la revue BJM Global Health qui vient ébranler ces convictions.

Le plastique, un cheval de Troie dans une ressource vitale

En deuxième page du papier, les chercheurs nous avertissent : « La contamination plastique est omniprésente dans les bouteilles d’eau, avec des rapports suggérant une présence étendue allant de 10 % à 78 % des échantillons de bouteilles d’eau ». Un chiffre qui fait froid dans le dos et interpelle sur la qualité réelle de ce que nous considérons comme une source d’hydratation sûre.

Le coupable désigné ? Le contenant lui-même. Les bouteilles en plastique, loin d’être des écrins innocents, libèrent en réalité des composés dans l’organisme une fois l’eau ingérée. Bisphénol A, microplastiques, phtalates, alkylphénols, biphényles ploychlorés et ces fameuses PFAS. Les deux points communs de ces substances ? Elles sont toutes des polluants chimiques persistants et perturbateurs endocriniens.

Ces composés s’invitent donc subrepticement dans nos verres, particulièrement lorsque les bouteilles sont exposées à la chaleur ou stockées sur de longues périodes. Une contamination invisible mais bien réelle, aux conséquences sanitaires encore mal cernées.

Une enquête menée dans onze pays européens a révélé la présence de polluants éternels dans 63 % des échantillons d’eau en bouteille analysés. Un chiffre qui, paradoxalement, n’est guère plus rassurant pour l’eau du robinet, contaminée à 94 %.

Un fléau écologique aux proportions alarmantes.

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■ [Reporterre] Plastiques dans l’eau en bouteille : de 10 à 100 fois plus de particules que prévu : Quelque 240 000 fragments de plastique par litre d’eau en moyenne. C’est ce qu’ont décompté des chercheurs en analysant l’eau contenue dans les bouteilles en plastique, dans une étude publiée le 8 janvier dans la revue scientifique PNAS.

Ces résultats ont alerté les scientifiques car cette teneur en particules plastiques est 10 à 100 fois plus élevée que ce qui était estimé jusque-là. Ces particules sont à 90 % des nanoplastiques (au diamètre inférieur à 1 micromètre), le reste étant des microplastiques (1 micromètre à 5 millimètres). Or, les nanoparticules sont suspectées d’être les plus toxiques, car plus susceptibles de franchir les barrières du corps en raison de leur taille, rappellent les scientifiques.

« Nous pensons que toutes les eaux en bouteille contiennent des nanoplastiques »

Les chercheurs ont analysé pour leur étude des bouteilles appartenant à trois marques d’eau, sans révéler desquelles il s’agissait. « Nous pensons que toutes les eaux en bouteille contiennent des nanoplastiques, donc en mettre certaines en évidence pourrait être considéré comme injuste », a précisé Beizhan Yan, coauteur de l’étude, auprès de l’AFP.

D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre les conséquences possibles de ces particules sur la santé humaine mais certains travaux mettent notamment en avant des effets néfastes sur le système reproductif. « Si les gens sont inquiets à propos des nanoplastiques dans l’eau en bouteille, il est raisonnable de considérer des alternatives, comme l’eau du robinet », conseille Beizhan Yan.

■ [Biba Magazine] Voici pourquoi il faudrait urgemment cesser de boire de l’eau en bouteille plastique : Une équipe de chercheurs met en avant les dangers pour la santé et l’environnement de la consommation d’eau en bouteille.

Les publicités se multiplient pour pousser le consommateur à acheter de l’eau en bouteille et les récents scandales de contamination de l’eau du robinet ont fait le reste. Dans le monde, ce sont en effet pas moins de 480 milliards de litres qui sont bus chaque année, pour un chiffre d’affaires total de 360 milliards de dollars en 2024. Mais des chercheurs expliquent qu’il faudrait absolument revenir sur cette habitude et privilégier l’eau du robinet. On vous explique pourquoi.

Se passer de l’eau en bouteille.

Dans la revue BMJ Global Health, ce sont les chercheurs du Weill Cornell Medecine, un fameux institut situé au Qatar qui se sont penchés sur un sujet vital : la consommation et l’accès à l’eau potable. Ils ont d’abord rappelé la dure réalité des inégalités dans le monde. « Près de 2 milliards de personnes dans le monde ayant un accès limité ou inexistant à l’eau potable dépendent de l’eau en bouteille. Pour ces personnes, la question ne se pose donc pas. » 

« Mais pour le reste d’entre nous, c’est en grande partie un problème de commodité et de conviction inébranlable, aidée et encouragée par le marketing industriel, que l’eau en bouteille est plus sûre et souvent plus saine que l’eau du robinet. Or, ce n’est pas le cas », expliquent les chercheurs qui invitent donc, quand c’est possible, à se passer de l’eau en bouteille. Et leurs arguments, portant à la fois sur la santé humaine et la protection de l’environnement, sont plus que convaincants.

AJ+ français

La qualité de l’eau en bouteille remise en cause.

Contrairement aux idées reçues, les eaux en bouteille ne sont pas forcément moins polluées que l’eau du robinet. Un réseau international d’organisations non gouvernementales a publié un rapport en 2023 indiquant que 63 % des échantillons d’eau en bouteilles issues de onze pays d’Europe présentait des traces de polluants éternels. Un chiffre qui atteint tout de même 94% dans les eaux du robinet.

Par ailleurs, si on en croit les chercheurs du Weill Cornell Medecine, entre 10 et 78 % des eaux en bouteille contiennent des contaminants. Leurs recherches ont établi la présence de phtalates, de bisphénol A et de microplastiques dans les eaux minérales. Des produits chimiques qui peuvent provoquer des cancers. Ces polluants proviennent tous du plastique avec lequel on produit les bouteilles et se répandent dans l’eau quand l’exposition à la chaleur est trop forte ou trop longue. 

Les dégâts de l’eau en bouteille sur l’environnement.

Chaque minute dans le monde, les consommateurs achètent un million de bouteilles d’eau en plastique. Des chiffres impressionnants qui représentent donc une véritable catastrophe pour l’environnement. En prenant en compte toute la chaîne de production, de l’extraction des matières premières à la fabrication, les bouteilles en plastique contribuent à hauteur de 0.5% aux émissions de gaz à effet de serre. De plus, les déchets que cela génère comptent pour 12 % de tous les déchets plastiques.

« La dépendance à l’eau en bouteille entraîne des coûts sanitaires, financiers et environnementaux importants, ce qui nécessite donc une réévaluation urgente de son utilisation généralisée. Les gouvernements doivent s’attaquer de toute urgence à ces problèmes par des campagnes d’éducation », expliquent les chercheurs du Weill Cornell Medecine dans des propos rapportés par Futura-Sciences. [Biba Magazine]

■ [Que Choisir] Eau en bouteille. Aux arômes de microplastiques : L’eau en bouteille n’échappe pas à la pollution généralisée de notre environnement par les plastiques. Une étude a compté près de 240 000 fragments de plastique par litre dans des bouteilles de plusieurs marques.

Les eaux en bouteille, bonnes pour la santé, vraiment ? Qu’elles soient minérales, naturelles, de source, ou encore de montagne, ces boissons n’échappent pas à la pollution généralisée de notre environnement : toutes sont contaminées par d’invisibles fragments de plastique. Ce n’est pas une surprise. Ce qui l’est, c’est l’ampleur de cette pollution : une étude américaine, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences le 8 janvier, décompte près de 240 000 fragments de micro et nanoplastiques par litre, pour différentes marques d’eau en bouteille !

90 % de ces particules sont des nanoplastiques ‒ inférieurs à 1 micromètre, soit 10 à 100 fois plus fins qu’un cheveu. Or, ce sont potentiellement les plus dangereux, car leur taille leur permet de pénétrer dans le système sanguin et les différents organes du corps, y compris le cerveau et les organes reproducteurs, et d’en perturber le fonctionnement. Mais on ignore encore l’ampleur de leur toxicité.

Polyamide, polystyrène, polypropylène, polyéthylène…

Autre information donnée par l’étude : la nature de ces plastiques. Le plus fréquent est le polyamide (nylon), suivi par le PET (polyéthylène téréphtalate). D’autres plastiques (polystyrène, polypropylène, polyéthylène, etc.) ont également été identifiés. Le PET et le polyéthylène proviennent du matériau utilisé pour fabriquer les bouteilles. Le polypropylène et le polyamide sont utilisés dans le traitement de l’eau – ainsi, les filtres pour la filtration par osmose inverse, une méthode classique d’épuration de l’eau, sont en polyamide. Quant au PVC et au polystyrène, ils contaminent l’eau en amont des usines d’embouteillage.

Alors, le salut est-il dans l’eau du robinet ? Elle contient probablement moins de plastiques (en particulier ceux liés à la filtration osmotique et à l’emballage). Pour autant, elle présente parfois des seuils trop élevés de pesticides, entre autres. S’il est aujourd’hui difficile de garantir une eau exempte de toute pollution, le prix fait en revanche la différence : l’eau du robinet est 50 à 100 fois moins chère que l’eau en bouteille, sans tenir compte du coût d’élimination des bouteilles plastique. [Que Choisir]

L’eau du robinet peut-elle complètement remplacer les bouteilles en plastique ?

France 3 Grand Est

Faut-il continuer de consommer l’eau en bouteille ? Peut-on faire confiance à l’eau du robinet ? La première génère des déchets, la seconde est parfois contaminée par des pesticides, alors laquelle privilégier ? France 3 Grand Est a mené l’enquête. 🔎

■ [Microsoft BING ] Bouteilles d’Eau en Plastique : les Impacts Environnementaux. 🚰

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