La Chine et son Radiotélescope FAST : à la Conquête des Mystères de l’Univers 🪐
👲En 2016, la Chine dévoilait au monde un projet scientifique d’une envergure sans précédent : le radiotélescope FAST (Five-hundred-metre Aperture Spherical Telescope). Ce gigantesque appareil, niché au cœur de la province du Guizhou, est rapidement devenu l’un des principaux outils de la communauté scientifique internationale pour la détection de signaux extraterrestres. 👽
Un Projet Colossal pour Débusquer l’Inconnu.
Le projet FAST, qui s’est achevé en 2016 après cinq ans de construction, a été qualifié de pharaonique par les observateurs du monde entier. Avec son diamètre impressionnant de 500 mètres, couvrant une superficie équivalente à 30 terrains de football, il éclipse largement ses prédécesseurs, notamment le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico, qui mesurait « seulement » 305 mètres. Ce dernier a d’ailleurs cessé ses activités en 2020 après plusieurs incidents structurels, laissant ainsi à FAST le titre de plus grand radiotélescope au monde.
La localisation de FAST, dans une région isolée entre trois collines karstiques, n’a pas été choisie au hasard. Cet emplacement permet de minimiser les interférences radio humaines, assurant ainsi une meilleure sensibilité aux signaux venus du cosmos. Un investissement total de 1,2 milliard de yuans (environ 165 millions d’euros) a été nécessaire pour mener à bien cette ambitieuse initiative scientifique.
FAST : Un Outil d’Avant-Garde pour la Recherche Astronomique.
Depuis son lancement officiel en septembre 2016, FAST a ouvert de nouvelles perspectives en matière de recherche astronomique. Son impressionnante capacité à capter des signaux radio extrêmement faibles, émis par des objets situés à des milliards d’années-lumière, en fait un outil de premier ordre pour l’exploration de l’univers.
L’un des objectifs centraux de FAST est la détection de signaux extraterrestres, en particulier ceux émis par des civilisations avancées. Bien que la quête de la vie extraterrestre reste un mystère, le télescope chinois est déjà à l’origine de plusieurs découvertes importantes, notamment la détection de sursauts radio rapides (FRB) et de pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide émettant des faisceaux d’ondes radio.
Des Découvertes qui Fascinent la Communauté Scientifique.
Le potentiel de FAST pour révéler les secrets de l’univers ne fait que croître. En effet, en 2020, des scientifiques de la province du Guizhou ont découvert un sursaut radio rapide inédit grâce à cet instrument. Cette découverte a renforcé l’importance de FAST dans la recherche des phénomènes cosmiques encore inexpliqués.
En plus de cela, en 2022, le radiotélescope a été agrandi avec l’ajout de 24 radiotélescopes mobiles supplémentaires, augmentant encore sa capacité de détection. Et déjà, FAST a repéré une paire de pulsars, marquant ainsi une avancée considérable dans le domaine de l’astronomie. Ces découvertes stimulent non seulement la recherche scientifique, mais captivent également l’imagination du public mondial.
Voici un aperçu des informations principales concernant ce projet :
Caractéristiques du FAST.
Le radiotélescope FAST est une structure impressionnante :
– Diamètre de 500 mètres, équivalent à 30 terrains de football.
– Constitué de 4450 panneaux métalliques.
– Jusqu’à trois fois plus sensible que le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico, qui était auparavant le deuxième plus grand du monde.
Objectifs et capacités.
Le FAST a plusieurs objectifs scientifiques importants :
– Capter les signaux radio émis par les corps célestes, notamment les pulsars.
– Aider les astronomes à mieux comprendre les origines de l’univers.
– Potentiellement détecter d’éventuelles civilisations extraterrestres.
Depuis sa mise en service, le FAST a déjà permis la découverte de plus de 200 pulsars, démontrant ainsi ses capacités exceptionnelles.
Ouverture internationale.
À partir de 2021, le FAST s’est ouvert à la communauté scientifique internationale :
– Les chercheurs étrangers peuvent soumettre des demandes pour utiliser le télescope.
– Les scientifiques peuvent soit venir sur place, soit soumettre leurs demandes de mesures à distance.
– Un comité évalue l’intérêt scientifique de chaque projet avant de l’approuver.
Impact sur la recherche chinoise.
Le radiotélescope FAST symbolise l’émergence de la Chine comme leader mondial dans la recherche scientifique :
– Il est devenu encore plus précieux depuis l’effondrement du radiotélescope d’Arecibo en décembre 2020.
– Selon John Dickey, professeur de physique à l’université de Tasmanie, la Chine est désormais « un centre mondial de la recherche scientifique, au même niveau que l’Amérique du Nord ou l’Europe de l’Ouest »
Le FAST représente un outil extraordinaire pour la communauté scientifique internationale et renforce la position de la Chine dans le domaine de l’astronomie et de la recherche spatiale.
Conclusion : L’Exploration de l’Inconnu ne Fait que Commencer.
Le radiotélescope FAST, par sa taille colossale et ses prouesses technologiques, symbolise l’ambition de la Chine de se hisser au sommet de la recherche astronomique. Il est un témoignage de l’ingéniosité humaine et de notre quête inlassable pour comprendre les mystères de l’univers. Alors que les découvertes s’enchaînent, le télescope FAST continue de repousser les limites de nos connaissances, ouvrant peut-être la voie à une réponse tant attendue à la question millénaire : sommes-nous seuls dans l’univers ?
📍Comment les sursauts radio rapides sont-ils liés aux civilisations extraterrestres.
Les sursauts radio rapides (FRB) ont suscité beaucoup d’intérêt quant à leur possible lien avec des civilisations extraterrestres, bien que les explications naturelles restent privilégiées par la communauté scientifique. Voici les principaux points à retenir sur ce sujet :
Hypothèses extraterrestres.
Certains chercheurs, comme Abraham Loeb de l’université de Harvard, ont suggéré que les FRB pourraient potentiellement être liés à une activité extraterrestre avancée. [Le mystère des sursauts radio rapides s’éclaircit – Futura Science]. Les arguments en faveur de cette hypothèse incluent :
– La nature énigmatique et la puissance extraordinaire des FRB.
– Leur caractère répétitif dans certains cas, qui pourrait indiquer une source artificielle.
– La difficulté à expliquer tous les aspects des FRB par des phénomènes naturels connus.
Consensus scientifique.
Cependant, la majorité des astrophysiciens considère que les FRB ont très probablement une origine naturelle [D’où viennent ces mystérieuses ondes radio enregistrées ? Probablement pas des aliens – Numérama]. Les raisons principales sont :
– L’existence d’explications naturelles plausibles, comme les magnétars ou les collisions d’objets compacts.
– Le manque de preuves concrètes d’une origine artificielle.
– Le principe de parcimonie, qui favorise les explications les plus simples.
Recherche de technosignatures.
Bien que les FRB ne soient généralement pas considérés comme des signaux extraterrestres, leur étude s’inscrit dans un contexte plus large de recherche de technosignatures potentielles [De potentiels signaux radio de civilisations extraterrestres détectés par une intelligence artificielle ? – Futura Sciences]. Les scientifiques restent ouverts à la possibilité, même improbable, d’une origine artificielle, tout en privilégiant les explications naturelles.
Importance pour la recherche SETI.
Les FRB ont stimulé le développement de nouvelles techniques de détection et d’analyse, comme l’utilisation de l’intelligence artificielle, qui peuvent être appliquées à la recherche de signaux extraterrestres [Futura Sciences]. Ainsi, même si les FRB ne sont probablement pas d’origine extraterrestre, leur étude contribue indirectement aux efforts de recherche de vie intelligente dans l’univers.
Bien que l’hypothèse extraterrestre soit considérée comme très improbable, l’étude des FRB reste importante pour notre compréhension de l’univers et pourrait potentiellement contribuer à la détection future de véritables signaux extraterrestres. 👽📡
✍️ Pour en savoir plus sur ce projet fascinant, retrouvez des articles et des vidéos détaillées sur les avancées récentes de FAST :
■ La Chine se dote d’un radiotélescope géant pour débusquer les extraterrestres.
COLOSSAL. Sciences et Avenir vous avait révélé ce projet pharaonique du plus grand radiotélescope du monde dans une « revue de la presse asiatique » de février 2016 (par Astrid Saint-Auguste). Appelé par les scientifiques Five-hundred-metre Aperture Spherical Radio Telescope (FAST), le télescope a commencé à fonctionner dimanche 25 septembre 2016 vers midi, a annoncé l’agence Chine nouvelle. Le FAST, qui présente une ouverture sphérique d’un diamètre de 500 mètres, couvrant une surface équivalente à 30 terrains de football, est installé dans une zone rurale de la province du Guizhou (sud-ouest), entre trois collines karstiques. L’installation, dont la construction avait commencé en mars 2011, a coûté 1,2 milliard de yuans (165 millions d’euros) et dépasse nettement en dimension le radiotélescope d’Arecibo, située dans l’île de Porto Rico, qui a un diamètre de 305 mètres.
FAST doit « aider à recherche de la vie intelligente en dehors de notre galaxie ».
Le directeur général de la Société chinoise d’astronomie, Wu Xiangping, avait déclaré l’an passé à Chine nouvelle que le haut degré de sensibilité du FAST allait « aider à rechercher de la vie intelligente en dehors de notre galaxie« . Près de 10.000 habitants résidant dans un rayon de cinq kilomètres autour du dispositif d’écoute ont été réinstallés plus loin pour laisser place au télescope. Des centaines de milliers de Chinois ont dans le passé été déplacés pour laisser le champ libre à de vastes projets d’infrastructures comme des barrages et des canaux. Un grand nombre s’est plaint de dédommagements trop faibles. Pékin augmente ses investissements dans l’astronomie tout en accélérant son programme d’exploration spatiale à coups de milliards d’euros, avec l’ambition d’installer une station permanente en orbite avant 2020, et à terme d’envoyer un homme sur la Lune. Source : [Science et Avenir]
■ Des scientifiques du Guizhou découvrent pour la première fois un sursaut radio rapide avec FAST.
Des scientifiques de la province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, ont découvert pour la première fois un nouveau sursaut radio rapide (FRB) qui pourrait provenir d’une explosion cosmique il y a 6 milliards d’années. La découverte a été faite avec l’aide du radiotélescope sphérique à ouverture de 500 mètres (FAST) chinois.
Les sursauts radio rapides (FRB) sont des sursauts d’ondes radio super intenses d’une durée d’une milliseconde produite par des sources mystérieuses et non identifiées dans le cosmos lointain. Ces événements extraordinaires génèrent autant d’énergie en un millième de seconde que le Soleil en un an. Depuis 1987, certains radiotélescopes sur Terre détectent des impulsions d’ondes radio transitoires et intenses provenant d’un cosmos lointain.
L’équipe de traitement des données astronomiques du Laboratoire clé de l’information et des sciences informatiques de la province du Guizhou de l’Université normale du Guizhou a récemment découvert le nouveau FRB et l’a nommé FRB 20200317A.
C’est un autre moment important où une institution de recherche locale du Guizhou a découvert le FRB avec l’aide de FAST. Les résultats de la recherche ont été rendus publics à leurs pairs internationaux via l’Astronomer’s Telegram le 23 septembre 2023.
Les astronomes ont estimé que cette mystérieuse explosion cosmique s’est produite il y a environ 6 milliards d’années et a été capturée par le FAST chinois le 17 mars 2020.
Les données d’observation proviennent du projet majeur prioritaire FAST Commensal Radio Astronomy FAST Survey (CRAFTS)dirigé par le scientifique en chef de FAST, Li Di.
Le projet est la première technologie au monde capable d’observer simultanément l’hydrogène atomique et les pulsars, ainsi que de mener une recherche simultanée de civilisations extraterrestres.
L’équipe de traitement des données astronomiques a procédé à un traitement systématique des données capturées par CRAFTS et a découvert le nouveau FRB.
L’Université normale du Guizhou et les Observatoires astronomiques nationaux de l’Académie chinoise des sciences ont créé conjointement un centre de recherche en 2014 et le Laboratoire clé de l’information et des sciences informatiques de la province du Guizhou à l’Université normale du Guizhou d’ici avril 2021, qui se concentre sur le calcul des mégadonnées astronomiques et la transformation, ont obtenu des résultats de recherche fructueux. Source : [Chine Direct].
■ L’énorme radiotélescope chinois FAST devient encore plus grand.
La Chine a entamé une nouvelle phase de construction pour améliorer les performances de son radiotélescope géant connu sous le nom de FAST (Five-hundred-meter Aperture Spherical Telescope). Déjà connu pour être le plus grand radiotélescope à antenne unique au monde, FAST se dote désormais de 24 radiotélescopes mobiles supplémentaires, chacun mesurant 40 mètres de diamètre. Cette initiative vise à renforcer la précision et la portée des observations astronomiques, consolidant ainsi le rôle de la Chine comme un acteur clé dans l’exploration de l’univers.
Une étape majeure pour l’astronomie mondiale.
Situé dans une région isolée de karst, dans la province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, le radiotélescope FAST est opérationnel depuis janvier 2020. Dès ses débuts, il a impressionné par sa capacité à capter des signaux radio extrêmement faibles provenant des confins de l’espace. La construction de la deuxième phase, officiellement lancée le 25 septembre 2024, marque le huitième anniversaire de l’achèvement de la première structure. Cette extension, baptisée FAST Core Array, permettra au télescope de multiplier ses capacités d’observation.
Le FAST actuel mesure 500 mètres de diamètre, ce qui en fait déjà le plus grand télescope de ce type au monde. La construction de ces 24 nouveaux radiotélescopes adjacents contribuera à former un réseau de capteurs qui travaillera en synergie avec le télescope principal. Cela devrait considérablement améliorer la précision et la résolution des observations.
Le FAST Core Array sera installé dans un périmètre de 5 kilomètres autour du télescope principal, dans une zone protégée de toute interférence électromagnétique. Ce « calme électromagnétique » est essentiel pour permettre des observations précises de l’univers sans perturbation. L’environnement isolé de la région karstique, caractérisé par ses formations rocheuses uniques, offre également une protection naturelle contre les signaux radio parasites.
Un outil au service de l’exploration spatiale.
Grâce à cette expansion, les scientifiques espèrent mener des recherches dans plusieurs domaines d’avant-garde de l’astronomie et de la physique. L’un des objectifs principaux sera de scruter les ondes gravitationnelles, ces légères ondulations dans l’espace-temps générées par des événements cosmiques comme la fusion de trous noirs ou d’étoiles à neutrons. De plus, l’équipe du FAST prévoit de continuer ses recherches sur les sursauts radio rapides, des explosions soudaines et brèves d’énergie radio provenant de galaxies lointaines dont la cause reste encore mystérieuse.
Le FAST jouera également un rôle essentiel dans l’étude des pulsars, des étoiles à neutrons à rotation rapide. Depuis son entrée en service, le radiotélescope a déjà permis la détection de plus de 900 de ces objets, un chiffre impressionnant qui en fait l’une des installations les plus performantes pour cette mission.
Enfin, cette expansion du FAST servira également à des objectifs liés à la surveillance de l’espace proche de la Terre, en particulier pour la détection des petits objets dans le système solaire. Cela comprend la traque des astéroïdes ou des comètes pouvant constituer une menace pour notre planète. De plus, l’amélioration des capacités de communication et de contrôle avec les sondes spatiales distantes renforcera les efforts chinois dans le domaine de l’exploration spatiale. Source : [Science Post]
💡Découvrez également des vidéos passionnantes sur le sujet en consultant cette liste YouTube, telles que :
■ FAST – Le radiotélescope géant qui va sonder l’univers ! LDDE.
Les DOSSIERS DE L’ESPACE (LDDE) est un format qui fait le point sur une thématique particulière de la conquête spatiale : histoire, technologies, portraits… Cette semaine, on va parler de FAST, le radiotélescope géant qui va sonder l’univers !
■ Visite intérieure de FAST, le plus grand radiotélescope du monde : explorez des expériences scientifiques.
Lors de ma récente tournée en Chine, nous avons eu le privilège d’être invités à l’intérieur du radiotélescope sphérique à cinq cents mètres d’ouverture (FAST). Ce projet géré par l’Académie chinoise des sciences permettra aux astronomes d’observer les premiers débuts de l’univers. Je note que j’ai dit que l’univers a environ 12,8 milliards d’années dans cette vidéo, selon les résultats des données de la Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP), l’âge de l’univers est de 13,772 ± 0,059 milliards d’années. FAST a besoin d’employer environ 300 astronomes pour travailler à l’observatoire, et il y a actuellement une pénurie, ce qui pose certains défis pour que cet instrument atteigne sa pleine capacité de performance. Ce fut une visite fascinante et nous espérons que vous visiterez un jour le site, une fois que la plateforme de visite sera disponible. En savoir plus sur FAST : http://fast.bao.ac.cn/en/
En bonus :
■ La Chine a-t-elle capté le signal d’une civilisation extraterrestre ? Une annonce a très vite été retirée d’un journal scientifique d’État.
En 2020 et dans le cadre du programme SETI, la Chine décidait de dédier l’intégralité de la puissance de son radiotélescope sphérique de 500 mètres d’ouverture («Five-hundred-meter Aperture Spherical radio Telescope», soit FAST) à l’écoute du ciel et à la recherche de signaux extraterrestres intelligents.
Il se pourrait bien que l’appareil géant, situé dans un bassin naturel du comté de Pingtang, ait entendu quelque chose. Mais quoi? Une aura de mystère plane sur de premières annonces, publiées dans le journal scientifique d’État Science and Technology Daily, puis rapidement mises hors ligne.
L’article en question est resté en ligne suffisamment longtemps pour que certaines sources puissent le lire et en rapporter les grandes lignes. Il était signé Zhang Tonjie, chef d’une large équipe regroupant des scientifiques de l’Université normale de Pékin, des Observatoires astronomiques nationaux de l’Académie des sciences de Chine et de l’Université de Californie à Berkeley.
En 2020, Zhang Tonjie annonçait le recentrage des activités du FAST sur des signaux aliens, télescope géant dont la construction avait pris fin en 2016 mais qui avait bénéficié d’importantes mises à jour destinées à limiter d’hypothétiques interférences.
Dans l’article désormais fantôme effacé par le Science and Technology Daily, Tonjie expliquait qu’il avait observé deux groupes de signaux étranges en 2020 en analysant des données de 2019, et découvert un troisième et nouveau en 2022, cette fois en exploitant de la data issue d’exoplanètes.
Pas si FAST !
Bien que le scientifique chinois admettait dans son article qu’il était fort possible qu’il ne s’agisse que d’interférences, et qu’il doutait que le FAST puisse connaître le succès dès ses premiers essais, ces annonces n’en étaient pas moins intéressantes.
Elles l’étaient d’autant plus que leur disparition soudaine du journal dans lequel elles ont été faites ressemble à l’ébauche d’un scénario hollywoodien, dans lequel les autorités scientifiques se doivent de dissimuler au monde un premier contact avec une civilisation extraterrestre.
Malheureusement ou heureusement, selon votre niveau d’inquiétude quant à une invasion imminente de petits hommes verts ou gris ou jaunes et à ventouses, il semble que la réalité soit beaucoup plus prosaïque.
Contacté par Space.com, l’un des collègues de Zhang Tonjie et membre éminent du programme SETI au sein de l’Université de Californie, Dan Werthimer, déclare tout de go et sans pincettes que ces mystérieux signaux venus d’ailleurs n’étaient a priori, et comme le subodorait Tonjie lui-même, que de vulgaires interférences, celles-là même dont le FAST cherche avec tant d’ardeur à se débarrasser.
«Ces signaux sont dus à la pollution émise par les Terriens, pas par des extraterrestres, explique le chercheur américain. Le terme que nous utilisons est RFI, pour “radio frequence interference”. Les RFI peuvent provenir de téléphones cellulaires, de transmetteurs TV, de radars, de satellites, ainsi que d’appareils électroniques et d’ordinateurs proches de l’observatoire émettant de faibles transmissions radio.»
Toutes les observations faites jusqu’à présent par les équipes planchant sur le programme SETI sont donc des artefacts et productions humaines, ajoute Werthimer, qui précise qu’il est de plus en plus difficile d’échapper à ces interférences radio lorsque les recherches ont lieu depuis la Terre.
Selon lui, un observatoire placé sur la face cachée de la Lune pourrait permettre aux humains d’échapper à leurs propres pollutions radio pour mieux chercher de véritables signaux extraterrestres dans l’immensité de l’espace. Il ne reste plus qu’à le construire. Source : [Korii Slate].
■ Les chasseurs d’OVNIS en Chine – L’Effet Papillon.
Attention les extraterrestres sont parmi nous. En Chine, on y croit dur comme fer. Près de 100.000 personnes – scientifiques ou officiels du régime – se passionnent pour ces visiteurs du ciel… qui défraient régulièrement la chronique. Personne dans l’Empire du Milieu ne remet en cause leur existence. Reportage et chasse aux ovnis… Réalisé par Marjolaine Grappe, Edouard Bonnamour et Christophe Barreyre.
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