Ils ne crient pas avec les loups.
Ils ne suivent ni les modes ni les saisons.
Gérard Manset, Thomas Fersen et Georges Brassens tracent chacun leur sillon à part – loin des projecteurs faciles, mais au plus près des âmes sensibles.
Chez Manset, le rêve flirte avec le mystique. Sa voix grave murmure des paysages intérieurs, entre errance et révélation.
Avec Fersen, c’est un théâtre de ruelles, de clowns tristes et d’animaux qui parlent – une poésie malicieuse, à hauteur d’homme, qui désarme sans prévenir.
Et Brassens, le patriarche de la liberté têtue, guitare en main et verbe affûté, nous rappelle qu’il est possible de dire non au monde tout en le chantant avec tendresse.
Trois voix à contre-courant :
Trois styles, trois époques, mais une même exigence : celle de ne jamais trahir le texte, ni le cœur.
Ensemble, ils incarnent une autre idée de la chanson française : plus littéraire, plus irrévérencieuse, plus humaine.
🎶 Manset et Fersen : Quand la chanson française entre en rêve éveillé
Dans un monde saturé de rythmes formatés, trois clips résonnent comme des îlots de poésie. Gérard Manset et Thomas Fersen nous rappellent que la chanson française peut encore nous surprendre, déranger et émerveiller.
🌌 Manset, le Prophète de l’Étrange 🔮
Dès les premières images, Dans un pays de pain d’épices nous entraîne dans un univers féerique, presque inquiétant. Gérard Manset, éternel fugitif du star-system, sculpte ici une atmosphère digne d’un conte dystopique. Les décors semblent figés dans un rêve d’enfant perdu… ou dans un cauchemar sucré. Le titre évoque une utopie en carton-pâte, un monde trop parfait pour ne pas être piégé.
Manset ne chante pas, il murmure, prophétise, raconte à demi-mot. Sa voix grave tranche avec les visuels acidulés du clip. Une opposition qui suscite le malaise, mais surtout la fascination. Manset nous tend un miroir brisé : et si notre confort n’était qu’un décor en pain d’épices prêt à s’effondrer ?
🌠 Entrez dans le rêve : la clef de voûte du mythe Manset
Plus épuré mais non moins envoûtant, Entrez dans le rêve est une invitation à l’abandon. Loin des logiques commerciales, Manset creuse le sillon de l’art total. La musique y est hypnotique, la voix toujours aussi monocorde et pourtant chargée de mystère. Le rêve ici n’est pas une évasion, mais un territoire intérieur, riche et troublant.
Manset agit comme un chamane sonore. Il ne compose pas des tubes, il ouvre des portails. Rarement un artiste aura aussi bien mérité le qualificatif d’ »inclassable« .
🦋 Thomas Fersen : le poète malicieux des insectes humains
À mille lieues de l’austérité mansétienne, Thomas Fersen déploie une fantaisie colorée dans Les Papillons. Pourtant, sous l’apparente légèreté, perce une réflexion bien plus profonde : sur le passage du temps, les métamorphoses intérieures, la fragilité de l’instant. Chaque mot est ciselé, chaque image semble sortir d’un livre d’images d’un autre siècle.
Fersen manie le second degré comme d’autres manient l’autotune : avec talent et mesure. Les papillons qu’il évoque ne sont pas que des insectes : ce sont nos rêves fugaces, nos espoirs fragiles, nos amours passagers.
☕️ Thomas Fersen : Chronique d’un Café pas comme les autres
Bienvenue dans un coin de poésie où le temps semble suspendu…
On vous emmène au Café de la Paix, pas celui des guides touristiques, mais celui de Thomas Fersen.
Un lieu imaginaire ou réel, peu importe : c’est surtout un théâtre de petites scènes humaines, d’amours oubliées, de solitudes discrètes et de regards qui en disent long.
Avec sa plume unique et son ton malicieux, Fersen nous invite à observer la vie qui passe, entre une tasse de café tiède et un éclat de rêverie.
Voici « Au Café de la Paix », une chanson comme une fenêtre ouverte sur l’âme des cafés parisiens, ces refuges où l’on vient parfois juste pour se souvenir qu’on existe.
👄 Des bouches à nourrir, des rêves à faire grandir.
Elles sont nombreuses, silencieuses, essentielles…
Elles triment, elles s’absentent, elles s’oublient parfois – pour les autres.
Elles portent des cabas trop lourds et des rêves trop pleins.
On les croise tous les jours, sans vraiment les voir.
Dans « Ces bouches à nourrir », Thomas Fersen tend l’oreille à celles dont on parle rarement, mais qui tiennent le monde debout. Avec ses mots délicats, il évoque la fatigue, la tendresse, l’angoisse des fins de mois… mais surtout, l’amour inconditionnel de celles qui donnent sans compter.
Une chanson comme un hommage discret. Une chronique en rimes de ces vies qu’on ne met pas en vitrine, mais qui comptent plus qu’on ne le dit. À écouter les yeux ouverts.
🚶♂️🚶♀️ Il y a ceux qui marchent droit… Et puis il y a ceux qui marchent ailleurs.
Georges Brassens, lui, n’a jamais craint d’emprunter les sentiers de traverse. Avec « La Mauvaise Réputation », il signe un hymne à la liberté d’être soi, même – et surtout – quand ça dérange.
Dans un village où tout le monde regarde de travers, il chante l’honneur de ne pas plaire, de ne pas suivre, de ne pas trahir sa conscience pour entrer dans le moule.
Car oui, il faut parfois choquer pour rester fidèle à soi-même.
Ironique, tendre et implacable, Brassens s’attaque ici à l’hypocrisie sociale avec sa guitare comme seule arme, et des mots comme des flèches bien affûtées.
Voici « La Mauvaise Réputation », Une chanson intemporelle, parce que l’esprit libre ne vieillit jamais.
🌊 Quand vient l’heure de tirer sa révérence, certains demandent des fleurs… Lui, il a demandé la mer.
Avec « Supplique pour être enterré à la plage de Sète », Georges Brassens signe son propre épilogue, en vers et contre tous. Pas de caveau grandiloquent, pas de marbre froid – juste un coin de sable chaud, à la Méditerranée, là où la vie s’est mêlée à ses premières chansons.
Dans cette supplique faussement légère, tout Brassens est là : L’amour de la liberté, la tendresse pour les siens, l’ironie contre les conventions, et cette fidélité absolue à la beauté des choses simples.
C’est une prière sans église, un testament sans héritiers, un dernier sourire tourné vers le large.
Voici « Supplique pour être enterré à la plage de Sète », un chef-d’œuvre ultime, où la mort devient une poésie, et l’océan, un lit d’éternité.
🪖 Brassens, capitaine des cœurs fidèles – Pas de chichis, juste les copains d’abord ❤️
Il y a des chansons qui tiennent chaud, comme une poignée de main entre vieux amis.
« Les Copains d’abord », c’est l’hymne des fidèles, de ceux qui ne lâchent jamais la corde, même quand la mer est mauvaise.
Pas de héros en uniforme, pas de médailles, pas de serments grandiloquents : juste des copains, des vrais, et une barque solide pour traverser la vie.
Avec sa gouaille tendre et sa guitare en bandoulière, Brassens rend hommage ici à l’amitié brute, honnête, indéfectible.
Pas celle qui fait du bruit, mais celle qui reste debout quand tout s’écroule.
Un chant de marins sans galons,
un poème de loyauté,
une promesse murmurée entre deux verres, et tenue pour toujours.
Voici « Les Copains d’abord », pour ceux qui savent qu’on ne choisit pas sa famille, mais qu’on choisit ses frères de bord.
🎤 Une chanson française à contre-courant
🎭 À l’heure où l’industrie musicale carbure à l’algorithme et à la rentabilité, ces trois clips rappellent que la chanson française peut être un espace d’expérimentation poétique. Manset, Fersen et Brassens 🔗, chacun à leur manière, refusent les cases et les formats. Ils invitent à la lenteur, à l’écoute attentive, à l’imaginaire.
Alors oui, il faut du temps pour entrer dans leurs univers. Mais une fois qu’on y est, on n’en sort pas indemne. Et c’est peut-être ça, le vrai luxe artistique aujourd’hui : troubler, émerveiller, laisser une empreinte.
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Avec ses couleurs, ses sourires et son rythme chaloupé, La Compagnie Créole nous rappelle que le bonheur, ça se cultive – un peu comme un jardin au bord de la mer.
Ici, pas de morale, pas de grandes théories :
Juste une musique qui fait taper du pied, un refrain qui reste dans la tête, et une envie folle de chanter, de danser, de tout oublier.
Parce qu’au fond, faire rire les oiseaux… n’est-ce pas déjà une belle façon de changer le monde ?
Voici « Ça fait rire les oiseaux », un rayon de soleil en musique, à écouter sans modération.
🗺 Un tour du monde… en pas de danse – Come On Let’s Dance : la planète a le groove
Et si l’on faisait tomber les frontières… en bougeant les pieds ?
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De l’Afrique aux Amériques, de l’Asie à l’Europe, ici, la danse unit là où les mots parfois divisent.
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Dance Around The World, c’est plus qu’un show. C’est un voyage. Un tour du monde 🔗 par le corps, le cœur, et la musique.
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💭 Aznavour : les rêves brisés d’un homme debout
Il y a ceux qui réussissent vite… et puis il y a ceux qui tiennent bon, longtemps, malgré tout.
Avec « Je m’voyais déjà », Charles Aznavour ne chante pas seulement l’ambition d’un jeune artiste.
Il raconte les espoirs déçus, les auditions sans réponse, les soirs de solitude où le rêve persiste quand même – parce qu’il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher.
C’est l’histoire d’un homme qui y a cru. Qui continue d’y croire. Et qui transforme l’échec en chanson, la douleur en lumière.
Avec ses mots justes, sa voix éraillée d’émotion, Aznavour nous touche droit au cœur.
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🎷🎼🎵 Avec « Touch Yello – The Virtual Concert », le duo suisse Yello repousse les frontières du concert traditionnel.
Imaginez un monde où le son devient image, où chaque note dessine des silhouettes de lumière…
Avec « Touch Yello – The Virtual Concert », le duo suisse Yello repousse les frontières du concert traditionnel.
Accompagnés du trompettiste Till Brönner, ils livrent un voyage sonore et visuel où l’électro se mêle au jazz, à l’élégance d’un film noir et à la sensualité d’un rêve numérique.
Ici, pas de scène classique, pas de public en transe : Juste un espace virtuel, stylisé, étrange et fascinant, où le groove est graphique, où la voix est texture, et où la trompette vient souffler une chaleur humaine dans un monde digital.
Yello ne joue pas une musique d’aujourd’hui. Ils jouent celle d’un futur inventé – chic, feutré, minimaliste et infiniment classe.
Voici « Touch Yello », le concert qui se regarde avec les oreilles,et qui s’écoute avec les yeux fermés.
🦋 🦋 Ils ne se croisent jamais. Et pourtant, ils s’aiment en silence ❤️
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Dans cette chanson pleine de douceur et de symboles, les mots deviennent étoiles, les notes deviennent marées. C’est une déclaration d’amour cosmique, une danse lente, une promesse à travers le ciel.
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La Croisière s’amuse épisode 1 et suivants 🔗🎬
À chaque épisode 🔗 🎬, c’était la promesse d’une traversée en eaux tièdes, avec ses malentendus romantiques, ses fous rires pastel, et ses décors en carton-pâte plus vrais que nature.
Mais surtout, c’était cette chanson d’ouverture, à la fois joyeuse et sirupeuse, qui sent bon les cocktails à l’ananas, les chemises à fleurs, et les slow sur le pont à la tombée du jour.
En bonus :
🪐 🌐 [HD] Yello – Pocket Universe (Solar Driftwood & Beyond Mirrors) Hubble Deep Field music video
🌌 Au-delà des miroirs, au-delà de la gravité, au-delà du temps… Dans le silence immense de l’océan cosmique, le son devient vision, et la vision devient pulsation.
Pocket Universe de Yello dérive à travers Solar Driftwood et la lumière fantôme des galaxies lointaines – chaque note est un murmure venu des confins du connu. Les images du Hubble Deep Field se mêlent aux rêveries synthétiques, effaçant les frontières entre musique et espace, entre orbite intérieure et nuit infinie.
🎶 Ce n’est pas une chanson. C’est un voyage. Une méditation en mouvement. Un signal venu d’ailleurs.
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