📍 Le 10 septembre 1954 vers 22h30, Marius Dewilde, un métallurgiste résidant dans une maisonnette blanche près du passage à niveau 79, à Quarouble, près de Valenciennes, monte se coucher. Alors qu’il s’assoupit sur la page des sports de son journal, son chien se lève, grogne, puis se met à hurler face à la porte d’entrée. Saisi par la peur, le métallurgiste se lève, dégaine sa lampe de poche. Sur le passage à niveaux 79 se trame quelque chose d’inhabituel.
Le métallurgiste sort de sa maison. Il remarque que sur la voie, une grande tache sombre est apparue. Il avance alors sur le trottoir en direction des rails. C’est là que, stupéfait, il remarque autre chose qu’une ombre sur la voie : il y a deux êtres qui marchent autour. Immédiatement, Marius se fait sa propre idée : on ne dirait pas des hommes. Ils sont plus petits, voûtés, ils portent un casque et une combinaison bizarre…
Alors qu’il dirige sa lampe de poche vers les petites formes, Marius est surpris de prendre en retour un jet de lumière émanant de la tache sombre sur la voie. Cela le paralyse aussitôt, et le contraint à fermer les yeux quelques secondes. Mais son acuité auditive, elle, fonctionne. Il entend les pas précipités des petits hommes, une porte qui s’ouvre et alors qu’un bruit léger comme le vent se fait entendre, la lumière paralysante s’estompe enfin. Il est de retour dans la réalité du moment. Marius a alors le temps d’observer l’engin qu’il n’avait pas pu voir distinctement jusqu’alors. De forme ovale et dotée d’un dôme certainement en verre, ses dimensions sont impressionnantes. À première vue, l’homme estime que l’engin mesure plus de trois mètres de haut, et certainement au moins six de long. La couleur aluminium de la carlingue est vive, puissante, et reflète les lumières publiques. Mais Marius n’a pas le temps d’en voir plus. La machine monte très rapidement dans le ciel et devient une boule orange, qui se distingue très nettement des étoiles. Elle prend immédiatement de la vitesse et devient très vite à peine visible. Le métallurgiste en est persuadé : elle a pris la direction de Valenciennes.
Prenant son courage à deux mains, il se décide à avertir directement la police et se rend au commissariat ouvert le plus proche, à Onnaing. Marius a de la chance. Le policier qui le reçoit le croit. Le lendemain, de nombreux spécialistes des services de police se rendent sur les lieux de l’apparition, procèdent à des analyses. Des ingénieurs de la SNCF se déplacent, émettent des hypothèses. Tout près, Marius demande des explications. On lui dit que c’est un objet pesant entre 25 et 30 tonnes qui s’est posé sur les rails. Impossible que ce soit une remorque. Alors, Dewilde finit par se convaincre définitivement : il a vu des extraterrestres.
La presse se saisit de l’affaire. Au printemps est sorti le film La Guerre des Mondes, qui a fait un tabac au cinéma. Parler des OVNIS est donc un sujet particulièrement porteur, d’autant que les histoires de ce genre se font rares, en France. C’est l’explosion ! Le métallurgiste devient une véritable star qui passe devant toutes les caméras TV d’Europe. Des hommes de presse font des centaines de kilomètres pour venir l’interroger… Il raconte son histoire, finit par l’enjoliver un peu. Il inventera même une autre rencontre, au même endroit, avec un nouvel engin. Bref, il se perd dans les méandres d’un esprit qui déraille.
Mais il y a une chose que Marius Dewilde ignore, à la suite de cette incroyable apparition dont il a été le témoin. Il n’est que le premier d’une immense et spectaculaire série. Le phénomène qui frappe la France cet automne-là , est aux antipodes du connu. Jamais une nation, pas même les Etats-Unis, n’a vécu autant d’épisodes de ce type. C’est d’autant plus étonnant que ces OVNIS se manifestent partout, et tout le temps.
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